Qu’as-tu appris ? La question essentielle pour faire face au changement.

Qu'as-tu apprisQu’as-tu appris ?

La dernière phrase du film (Excellent, je recommande fortement) La conspiration du Caire*, me trotte dans la tête. « Qu’as-tu appris ? », est-il demandé à Adam, héros de ce parcours initiatique au cœur des pouvoirs religieux et politique. Et si cette question s’adressait aussi au spectateur ?

En effet, le contexte de l’exercice du pouvoir est présent dans toute société, au sein de tout collectif et donc dans le monde du travail aussi, sous de multiples facettes. Le pouvoir que l’on exerce et celui qu’on subit se trouve aussi bien en interne que dans les rapports de l’entreprise avec les différentes parties prenantes, la société civile, sans oublier le politique.

Une question qui donne du sens à nos expériences

« Qu’as-tu appris ? » La brutalité de l’accélération des évolutions de notre monde a bousculé tous nos repères. Cette question s’est imposée pour donner du sens à ce que nous vivions. En fin de séance de coaching, de session de formation ou en fin de réunion, elle est rituelle. Au-delà, se la pose-ton suffisamment souvent ? A soi, à l’équipe, à chaque expérience particulière, notamment quand elle a un goût amer, mais pas seulement. Y répondre enlève un poids et donne du sens. Cela mue ce qui pourrait être vécu comme un échec, en expérience transformative, en potentialité de progrès et d’actions. Une question qui ouvre la porte sur l’avenir, nous en avons besoin en ces temps troublés.

Apprendre, une nécessité face au changement

Apprendre semble aujourd’hui crucial pour transformer notre société et nos entreprises et répondre aux multiples défis qui se présentent à nous tous. En effet, à l’instar des hôtes/hôtesses de caisse, des millions d’emplois d’aujourd’hui vont disparaître. En parallèle, de nombreuses études nous disent que 80% des métiers de demain n’existent pas encore. Ces nouveaux métiers seront probablement également évolutifs. Fini le métier unique d’une vie. Ajoutons à cela la difficulté actuelle aigüe à attirer, recruter et fidéliser les talents, y compris pour des compétences menacées mais dont nous sommes encore énormément dépendants aujourd’hui, comme les conducteurs de bus par exemple.

Que faire sinon former et faire évoluer les compétences ?

Apprendre à apprendre, soft skill à développer !

Apprendre à apprendre devrait être la priorité des actions de développement proposées par l’entreprise. Créer les conditions d’organisation pour permettre à la personne de se former, mais aussi les opportunités d’ouvrir son regard sur le monde, de se projeter vers l’inconnu avec créativité. Sans oublier la sécurité et la confiance pour s’exprimer, tester, chercher.

Ces questions constituent un formidable indicateur : Qu’as-tu appris ? Qu’est-ce qui a favorisé ou freiné cet apprentissage ?

Cette question qui ouvre la porte sur l’avenir, est fondamentale. Nous devrions tous nous la poser, même si ce n’est pas si simple. Prendre du recul sur le résultat, accepter ses émotions et les dépasser avec un regard bienveillant sur soi, prendre conscience de ses croyances qui filtrent son regard… Allo mon coach ?

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*La conspiration du Caire a reçu le prix du scénario au festival de Cannes 2022

(Article publié dans la revue RH&M de janvier 2023, dans la rubrique Parole de coach.)

 

Sophie Courtant accompagne les dirigeants et managersÉcrit par Sophie Courtant

Executive Coach certifié RNCP, Accompagner l’évolution de l’identité du leader (dirigeant, DRH, Hauts potentiels, top managers, en poste ou en transition professionnelle).

Secrétaire générale The WHY Project, le cercle des leaders de la raison d’être.

 

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