La question de l’enchantement face au développement des technologies et en particulier de l’intelligence artificielle (IA) a été débattue le 23 Novembre lors de tables rondes organisées par l’Institut Esprit Services (IES).
Des intervenants variés en tailles d’entreprise, secteurs d’activité, ont apporté leur contribution et partagé leurs pratiques.
De beaux exemples d’appropriation de cette transformation digitale, des modèles inspirants pour ceux qui rechignent encore à s’y mettre, ont été exposés.
Un grand merci à l’IES et à Alain Tedaldi pour cette bouffée positive.
Les bonnes pratiques des entreprises digitales
Au-delà de ces pratiques enchantées, j’aimerai revenir sur les caractéristiques des mesures prises pour faire face à la digitalisation.
· La nécessaire satisfaction client que rappellent Alexandre Siné, secrétaire général d’Humanis et Hervé frapsauce, Directeur général de MMA,
· Le partage des valeurs de l’entreprise avec ces clients sur lequel tous les intervenant s’accordent,
· Les valeurs alignées en interne et en externe comme chez Kusmi Tea ou Michel & Augustin pour faire de tous des ambassadeurs de la marque,
· L’investissement humain en formation et capacités d’adaptation comme chez MMA,
· Et plus encore en interne on parle aussi de « chaleur humaine », de bienveillance ; chez Equinix, les Codir débutent par un tour de table informel prenant en compte la vie globale du collaborateur,
· L’émotion, forcément humaine (mais le sera-t-elle toujours exclusivement ?) qui a toujours fait vendre et oublier le prix, selon Rachel Marouani, présidente de FRED, et qui, si elle est bien étudiée, permet grâce au Design-Thinking de répondre avec justesse et efficacité aux besoins des clients, d’après Véronique Hillen, Paris D-School.
· La qualité de la relation humaine mise en avant par tous avec, non seulement un refus de son effacement au profit du Digital mais plus encore un besoin exprimé de développement.
l’Humain, pour se rassurer ?
Pourtant, pourquoi ne pas extrapoler en parlant de qualité de relation plus que de relation humaine ? Car n’est-ce pas la qualité de la relation qui est importante ? Cette affirmation de son caractère humain n’exprime-t-elle pas plutôt une crainte d’une relation hybride homme-machine dont nous discernons mal les pourtours ?
Et je m’interroge.
Dans la suite de l’article, j’évoque le besoin d’humain pour équilibrer la montée du digital ainsi que la nécessité d’une réflexion éthique face à l’intelligence artificielle.
Sophie Courtant
Sophie Courtant aide les entrepreneurs à créer un trait d’union entre leurs valeurs et celles de leurs clients, ou tout autre partenaire de leur écosystème.
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